Il existe peu d’études sur le syndrome de Diogène, pourtant, son retour est annoncé !
C’est la ville de « Paris » qui lança le signal de détresse en premier. Différentes sources concordantes signalaient partout dans les quartiers de la ville, le retour d’un syndrome méconnu du grand public : le syndrome de Diogène. Les services sociaux, les sociétés de nettoyage spécialisés dans le Diogène, les agents de concertation et de médiation, les pompes funèbres et les hôpitaux criaient tous unilatéralement le retour de la thésaurisation compulsive, l’incapacité d’une personne de jeter ou de se défaire d’objets qu’ils soient utiles ou pas.
Et pourtant, bon nombre de concitoyens connaissent cette maladie mais peu savent mettre un nom dessus. Le syndrome de Diogène est compliqué à gérer. Les anciens parlent d’une nécessité de dialogue avec la personne souffrante avant toute chose.
La gestion du Diogène se passe d’abord par le dialogue.
De la compassion, de la compréhension du trouble envers la personne malade peut grandement améliorer la qualité de vie du patient. Avant de commencer le travail du nettoyage, il faudra d’abord faire comprendre à la personne, le danger qui guette en continuant dans cette voie. Il existe plusieurs services appartenant à la Mairie ou appartenant à une communauté prête à vous soutenir dans votre démarche. Cette démarche de dialogue va pouvoir vous aider à trouver les causes sous-jacentes qui mènent la personne à l’accumulation compulsive.
Quelles sont les raisons du syndrome de Diogène.
Il existe plusieurs types de piste pour comprendre et appréhender le syndrome de Diogène. Une première raison reste dans la majorité des cas : la rupture traumatique. Cette rupture est souvent à l’origine d’un début de laisser-aller de la personne. Par rupture traumatique, on entend :
• Fin d’une relation
• Mise à la pension
• Décès d’un proche
• Etc
Comprendre l’attachement que la personne a pour un objet inutile
C’est la connexion émotionnelle qui se retrouvent dans la majorité des cas chez les accumulateurs compulsifs. Ils ressentent quelque chose de fort pour tout ce qu’ils ramassent, que cela soit des vieux journaux, de veilles canettes, des briques de lait, etc. Que cet objet soit utile ou pas, cela n’a pas d’importance pour eux. Ce qui est important, c’est que cet objet leur renvoi un signal, un sentiment leur faisant penser à ce qu’ils n’ont plus. La récolte d’objets est uniquement faite pour combler un vide dans leur vie. Dans tous les cas, s’il y a une amélioration du quotidien grâce au dialogue et au nettoyage, il faudra rester attentif à ce que la personne ne retombe pas dans ces travers et démons du passé.