Le virus de l’immunodéficience humaine ou VIH est l’agent pathogène responsable de la maladie appelée SIDA ou syndrome d’immunodéficience acquise. Très discret, ce virus se développe silencieusement dans l’organisme pour s’attaquer au système immunitaire. Aujourd’hui, seule la réalisation de test sanguin permet de déceler sa présence dans le sang.
Autotest VIH : quel moment est propice à sa réalisation ?
Faire un test sanguin est à l’heure actuelle, le seul moyen de vérifier si une personne porte ou non le virus du VIH. Arrivée dans le corps, ce virus peut en effet se développer pendant plusieurs années, sans que le porteur ne ressente aucun gêne ni symptôme particulier. C’est pourquoi, pour être fixé après une prise de risque, la réalisation d’un test s’impose. Très facile à utiliser, l’autotest du VIH est le moyen le plus rapide de savoir si une personne porte le virus. Parfaitement fiable, ce type de test doit idéalement être utilisé après avoir observé un délai de 6 semaines après un rapport sexuel à risque.
Faire l’autotest, immédiatement après le rapport à risque ne servirait à rien. Avant ce laps de temps de six semaines, il y a risque d’obtenir un « faux négatif » en résultat du test. Ce n’est qu’une fois ce délai achevé que le virus est détectable dans le sang. Hormis l’autotest, le test sanguin réalisé en laboratoire d’analyse ou dans un CDAG ou « Centre de Dépistage Anonyme et Gratuit » permet également de détecter la présence du virus. Ce test de détection du VIH/SIDA consiste en une simple prise de sang, sans avoir besoin d’être à jeun. Attention, là encore, le respect d’un délai de 6 semaines après la prise de risque est nécessaire. Seuls les résultats obtenus après ce délai sont jugés 100 % fiables.
Inoculation du VIH : quelles situations sont considérées comme « à risque » ?
Le test du dépistage du VIH-SIDA figure parmi les gestes importants qui permettent de faire rapidement le point sur son état de santé, à tout moment de l’année et notamment après certaines situations à risque. C’est par exemple le cas, après un rapport sexuel sans préservatif avec une personne dont vous ne savez si oui ou non elle est porteuse du virus. Un glissement ou une déchirure du préservatif au cours de l’acte sexuel sont également considérés comme des situations à risque. Le fait d’avoir deux voire plusieurs partenaires sexuels augmente par ailleurs les risques qu’une personne attrape et transmette le virus.
Dans ce cas, le dépistage doit se faire très régulièrement. Hormis les rapports sexuels, la réalisation de piercing, de soins et de tatouages via l’utilisation de matériels mal ou non stérilisés expose les personnes concernées à un risque de contamination par le virus du VIH. Attention, le test permet uniquement de détecter la présence du virus dans le sang. Pour se protéger efficacement du virus, le port du préservatif est par ailleurs toujours recommandé.