Nous en sommes parfois conscients, et parfois non. Mais nous sommes tous touchés par le fait de collectionner quelque chose.
Focus sur le fait de collectionner, un désir qui s’apparente parfois à une maladie.
Collectionner des objets ou des amis?
Il y’a ceux qui courent les vide greniers à la recherche d’objets chinés, ceux qui leur préfèrent les disquaires et leurs vinyles rares, ou encore, ceux qui collectionnent les figurines.
Certains, comme Marketoy, qui propose des figurines et des miniatures agricoles, en ont fait leur métier. C’est aussi le cas des antiquaires.
Ils étaient parfois eux-mêmes collectionneurs avant de partager leur passion à travers une boutique et d’en faire un business.
Néanmoins, ce schéma est rare, car le collectionneur déteste se séparer d’un objet.
Avec la montée en puissance d’internet et du dématérialisé, on assiste à de nouvelles formes de collection. Ainsi, sans s’en rendre compte, certains collectionnent même les amis sur Facebook ou les followers sur Instagram! En perdre un les désole, en gagner plus les rempli de joie. Cela s’apparente aux émotions que ressent un collectionneur.
Pourquoi ce besoin de collectionner?
Le besoin de collectionneur peut être rapporté à l’enfance, comme la plupart des troubles psy.
Chez certains, l’objet agit comme un doudou, qui leur rappelle des souvenirs enfouis. On peut notamment penser à ceux qui collectionnent les vinyles qu’écoutaient les parents.
Pour d’autres, l’objet miniature est représentatif d’un autre qu’ils ne pourraient pas s’offrir. On pense ainsi aux collectionneurs de trains ou de petites voitures, qui peuvent rarement collectionner ces mêmes objets en taille réelle.
Quand la passion dérape
Néanmoins, il arrive parfois que la collection vire à la folie. Certains sont parfois prêt à voler ou tuer pour un tableau de maître ou un objet rare.
D’autres s’avèrent incapables de s’arrêter, quitte à entasser des objets inutiles, périssables et potentiellement dangereux pour leur santé. C’est le cas du Syndrome de Diogène, que nous avions abordé dans un précédent article.
Cependant, ces cas pathologiques sont plus rares. Collectionner des timbres ne va pas faire de vous un fou furieux ni un délinquant. La frontière est parfois mince, et certains basculent dans la pathologie. Mais la plupart des personnes qui collectionnent des objets sont capables de se plier aux règles sociales et culturelles des lieux où ils vivent.
Ces pulsions sont parfois encouragées par la situation. Une salle des ventes présente de nombreux objets qui plaisent aux collectionneurs peuvent les pousser à dépenser plus que de raison, portés par la foule. Un état d’esprit euphorique que peuvent également ressentir les accrocs aux jeux d’argent dans un Casino.
Le tout est de savoir se comporter en société et de ne pas laisser la passion nous consumer.